mardi 18 oct 2011

Chants d'oiseaux

Les rapports quotidiens sont une partition musicale: ils s'apparentent au chant plutôt qu'à la conversation.

Je veux parler des "bonjour", "merci", "avez-vous besoin d'autre chose", "sale temps pour la saison". 

18 oct 2011 18:47:21 | Perplexités d'un anthropologue

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Rédigé par :  | 

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Laisser un commentaire

(Liens créés automatiquement.)

Vos informations

Le nom est obligatoire. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.

NOTE PLUS ANCIENNE
Aboulie A ne pas confondre avec "ataraxie". L'ataraxique est parvenu à la négation du vouloir-vivre. Tout pour lui n'est plus que pure contemplation, fusion du sujet dans l'objet, etc. L'aboulique voudrait vouloir, mais n'y parvient plus. Il se tient à l'extérieur des choses et aspire à y rentrer. Rapports, articles, corrections: en pile sur son bureau, attendant des jours meilleurs. Sentiment de stagnation: faire la planche dans un marais, ne pas savoir où se trouve la terre ferme. Pourquoi s'agiter? Un mouvement brusque et le voilà qui chavire. Ce qu'en disait Rimbaud: Et les Assis, genoux aux dents, verts pianistes Les dix doigts sous leur siège aux rumeurs de tambour, S'écoutent clapoter des barcarolles tristes, Et leurs caboches vont dans des roulis d'amour.
NOTE PLUS RECENTE
Se survivre Je ne sais plus dans quel essai (De la fainéantise?) Montaigne parle des hommes qui ont vécu un jour de trop, et assisté à l'effondrement de leur empire. J'ai pris conscience aujourd'hui qu'un homme est susceptible de vivre des années de trop. Une sorte de mort survient mais on ne s'en rend compte que des années plus tard. Tout ce temps fut passé à se survivre. Lorsque plus rien ne fait sens. Lorsque tous les engagements sont rompus. Lorsque les fruits viennent trop tard. C'est le début de l'hiver.

Anthropopotame

Neuromancien

Rechercher

Mes autres comptes

Les commentaires récents