Votre serviteur a choisi, parmi tous les métiers, celui qui lui convenait le moins, c'est-à-dire la profession d'intellectuel.
Sa vocation ? L'élevage de moineaux. Voici ce que je découvre chaque matin dans le laurier : des grappes de moineaux.
Ils viennent se poser dès qu'ils me voient apparaître dans la cuisine. J'ouvre la fenêtre, et ce petit monde s'en va plus loin attendre que je dépose une tranche de brioche dans la mangeoire:
Après cela, je me replonge dans la synthèse d'HDR, qui plafonne à 40 pages franchement médiocres. Mon bureau :
Ayant découvert d'horribles lacunes dans mon savoir académique, je me suis lancé dans l'achat frénétique de bouquins sur Amazon. Parmi lesquels :
Ceci pour ce qui concerne le langage. Pour l'anthropologie et la communication homme/animal:
Comme on le voit, j'ai de quoi lire. Pourquoi alors passé-je mon temps à télécharger des comédies sentimentales américaines ?
Ah, la bonne question... je me pose la même: je suis doctorant et, à partir d’octobre, je serai Ater et je viens de commencer à préparer mes cours... autant dire que j’ai du boulot. Alors pourquoi est-ce que perds une partie de mes journées à télécharger des séries de science-fiction et à me balader sur des blogs? Comment faisaient les chercheurs pour atteindre ces sommets de productivité, avant internet?
Rédigé par : Karkaf | mardi 19 août 2008 à 11:10
Une chose est sûre : vous êtes mal parti ! Pour vous consoler, dites-vous que vous n'avez pas perdu votre temps sur ce blog, bourré de réflexions intéressantes et de saillies.
Le secret des anciens chercheurs, je crois, est qu'ils disposaient de deux cerveaux, dont l'un servait pour les pièces détachées. Désormais, la recherche à flux tendu nous interdit d'avoir recours à ces astucieux bricolages.
Bonne chance tout de même.
Rédigé par : anthropopotame | mardi 19 août 2008 à 11:18