Votre serviteur est un âne bâté.
Discutant avec Philippe Descola puis Jean Jamin, tous deux me disent que mon article ne vaut pas un clou, et surtout pas d'être soumis à la revue L'Homme. Ce commentaire convergent tenu en moins de cinq minutes de temps m'a, évidemment, affecté.
Je commençais à avoir quelques doutes à lire les bouquins que j'ai achetés à New York: ce que je raconte est rebattu, et je ne vois guère comment ajouter quelque chose sinon en trouvant un terrain et en observant une ou plusieurs espèces animales durant cinq ans d'affilée. Je pensais que les moineaux feraient l'affaire, mais ils sont manifestement tous morts cet hiver, portant un coup fatal à mon enquête.
Que faire que faire...
Essaye avec des acariens peut-être? On en a toujours plus qu'il n'en faut :-) le modèle insecte ne conviendra peut-être pas ceci dit...Le pigeon parisien pourrait remplacer le moineau, le pigeon étant réputé pour survivre à tout. Bon courage en tout cas !
Rédigé par : Elo | jeudi 15 jan 2009 à 23:14
Ma chère Elo, ce qui me frappe surtout (et il faudrait que je fasse un ajout à cette note), c'est la difficulté que nous avons à nous tenir au fait de la biblio anglo-saxonne (et vice-versa, d'ailleurs). Depuis six mois que je ne suis pas allé sur le terrain, j'ai l'impression de parler dans le vide, de raisonner à faux.
Le conférencier d'hier, Eduardo Brondizio, a présenté ses recherches et ses livres, or c'est précisément le thème du projet DURAMAZ auquel je participe, sauf qu'ils ont davantage de moyens humains et techniques (Eduardo est rattaché à l'Université d'Indiana, il publie en anglais).
Rédigé par : Anthropopotame | vendredi 16 jan 2009 à 09:11