Ca devient grave: mon aboulie empire.
J'ai l'impression d'avoir été téléporté au cours d'un épisode de Star Trek et d'être resté bloqué, désintégré, dans un réseau hertzien.
Je n'ai pas mis en ligne mon journal de Mamiraua car il mettait en cause différentes personnes ayant entravé notre recherche, et je ne veux me mettre personne à dos en ce moment.
Il y a je crois une raison à cette crise d'apathie. C'est que depuis deux mois déjà je change de paradigme; mes réflexions me poussent à admettre que les politiques territoriales de protection de la nature - parcs nationaux, parcs naturels régionaux - sont des demi-échecs. 1) ils ne préservent pas suffisamment, faisant la part trop belle aux activités productives et de loisir 2) ils accréditent l'idée que ce qui n'est pas protégé est susceptible d'être détruit.
En d'autres termes, si réflexion il doit y avoir sur l'avenir de la protection, elle doit se tourner vers ce que l'on appelle "la nature ordinaire", la nature des coins de jardins, des petites ceintures, des bords de route, des haies, des bocages, des sous-bois. C'est tout cela qu'il faut protéger, et qu'il faut inciter les gens à protéger coûte que coûte.
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