Bon, alors.
C'est dimanche.
J'ai attrapé un tour de rein hier en rentrant mes orchidées.
Je suis allé au marché, où j'ai discuté avec une aimable productrice de documentaires.
La conversation tournait autour du verbe "s'imposer", durant la queue interminable chez le marchand de légumes (mon tour venu, je ne savais plus que prendre, mon frigo est donc plein de légumes orphelins).
Elle venait au marché Richard Lenoir pour la deuxième fois de sa vie, moi pour la quarante-septième.
Nous observions que le bobo faisait intuitivement confiance aux marchands présentant des légumes abîmés, comme gage de pratiques respectueuses de l'environnement. J'ai donc acheté 1 kilo de tomates écrasées et une barquette de fraises moisies, dont je me suis régalé.
Et voilà, je suis cloué sur mon canapé, un bâton de réglisse vissé entre les dents, moi qui ne fume plus depuis trois mois et qui suis devenu une boule de nerf chevillée à mon espérance de vie.
J'oubliais: voici une excellente note de Boulet; elle parle des coqs, mais l'impression est la même quand il s'agit de singes hurleurs (Alouatta sp.)
Comme je ne sais jamais si on dit LE réglisse ou LA réglisse, je m'abstiendrai de tout commentaire sauf pour dire "beurk!"
;)
Rédigé par : Dr. CaSo | dimanche 06 sep 2009 à 21:06
Haha, tu préfères l'odeur du tabac froid?
Rédigé par : anthropopotame | dimanche 06 sep 2009 à 21:10