Je commence à perdre patience. Le temps qu'il fait ici est un véritable scandale.
Je suis incapable de me concentrer tant je vocifère intérieurement: on se croirait à Edimbourg, pire encore, aux Shetlands.
Je pense que le comité olympique a été grugé par des photos retouchées sur Photoshop: je n'ai pas vu le moindre centimètre carré de ciel bleu par ici.
Je dois aller déjeuner avec Philippe qui, à la mode brésilienne, m'explique l'itinéraire sans me donner l'adresse: "Tu longes Nossa Senhora de Copacabana, et quand tu vois le kiosque à journaux tu prends à gauche jusqu'au fleuriste... et l'immeuble est de couleur beige, ... alors tu prends l'ascenseur et tu tournes à droite..."
Ce temps, quoi qu'il en soit, porte gravement atteinte à mes facultés neuronales.
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