A la campagne avec deux petits chats.
Le petit chat argentin découvre la campagne française : je l’amène dans un champ de vaches, les vaches se précipitent, le petit chat argentin se blottit contre moi, effrayé. Mais les vaches sont gentilles ; elles sont couvertes de leur toison d’hiver, paraissant des aurochs blancs. Elles viennent renifler le petit chat argentin qui courageux résiste.
L’autre petit chat, mon vrai petit chat birman, se retrouve dans l’univers de son enfance ; mais il est grand maintenant. Il trouve sa place parmi ses deux sœurs et quatre cousins, feule, mord, griffe, et se retrouve chef de clan. Difficile de le faire rentrer à la maison, et difficile de le couvrir de bisous ; il se débat, miaule « je ne suis plus un bébé » !
Pour nous le prouver, et pour jeter à bas toutes mes théories sur l’inhibition de l’inceste chez les mammifères non-humains, il essaye de violer sa sœur. Celle-ci heureusement ne se laisse pas faire.
Et chaque soir je rentre Sarah, ma vieille chienne toute ronde et toute percluse, et le petit chat. Ils dorment ensemble dans la cuisine, devant le feu qui mouroie et s’éteint.
Ah! Quand même un rayon de soleil!
Voyant quelques parallèles à quelques années de distance (le quelque n'ayant pas la même portée selon les thèmes) : perte d'un être cher (le chat), tango (je débute), je me demandais ce que j'allais devenir à lire vos dernières notes. Même, je craignais que ce ne soit guère brillant. Ouf:je serai donc conquise par deux félins et une tripotée de vaches ou un truc approchant. On a vu pire, ça me va assez. Par contre, pas de franc succès en ce qui concerne les commentaires. C'est à méditer et j'y vais de ce pas.
Rédigé par : beljame | jeudi 28 oct 2010 à 00:46
Moi j'aime que les chats dans la vie. (c'était la minute de philosophie Albertaine de la soirée...)
Rédigé par : Dr. CaSo | jeudi 28 oct 2010 à 06:05
Beljame, à la vérité la vie d'un directeur de recherche n'est pas du tout ce que j'attendais, surtout s'il se double d'un directeur de département. Je deviens gestionnaire RH, chercheur de financements pour doctorants, remplisseur de formulaire, et agent de voyage... Pas étonnant que mes notes soient si ternes :(
Rédigé par : anthropopotame | lundi 01 nov 2010 à 18:44
Si mes souvenirs sont bons, ce n'est pas "ternes" le terme qui me serait venu. Et vous vous en doutez sans doute, puisqu'elles me font souvent rire. "Sombres" peut-être...Et effectivement, l'univers universitaire ne semble pas échapper à toute la panoplie des chouettes interactions dont nos lieux de travail sont une des arènes. Alors que vous seriez censés (vous autres universitaires) être au-dessus de tout ça? Vous (vous tout seul) l'espériez vraiment?
Espèce d'idéaliste, va! Je vous soupçonnais un tantinet, ça se confirme.
Rédigé par : beljame | mardi 02 nov 2010 à 21:54
Huhu Beljame, idéaliste peut-être, coquet, non...
Mais vous êtes bonne pâte, si mes tracas administratifs parviennent à vous faire rire :)
Rédigé par : anthropopotame | mercredi 03 nov 2010 à 12:56
Tiens oui, c'est vrai!
Je saurai m'en targuer dès que nécessaire.
Rédigé par : beljame | mercredi 03 nov 2010 à 19:29