Schopenhauer, fils de négociant, parle de la vie comme d'une "entreprise qui ne couvre pas ses frais". Il évoque "l'évidente disproportion entre la peine et le gain", pose l'existence comme une dette dont nous sommes condamnés à payer les intérêts sous forme de misères sans fin, le paiement du capital ne se faisant qu'à la mort.
Les gens de ma génération ont une vie plus difficile que celle de leurs parents. Ceux qui ont vingt ans aujourd'hui ont une vie encore plus difficile que la nôtre.
Je t'embrasse, cousine.
Et même temps, on nous a rebattu les oreilles notre vie durant que nos parents avaient connu la guerre, eux ; et pas nous. Nous sommes la génération sans guerre (à condition de n'être pas bosniaque, naturellement).
Rédigé par : Domi | lundi 14 mar 2011 à 12:47
Oui, vous avez raison. Mais une guerre donne du sens. Aujourd'hui tout n'est que combat permanent pour justifier de son insertion sociale. Rien n'est donné, tout est conquis; formation, emploi, comme si la société ne savait pas où vous caser ni que faire de vous.
Rédigé par : anthropopotame | lundi 14 mar 2011 à 20:00
Pensez-vous que la suite continue?
Rédigé par : oli | jeudi 17 mar 2011 à 22:46