Petit tour aujourd'hui à la Grêlerie pour voir mes blondes. Elles étaient 25 au champ avec Basilic. Pressées de passer à la pâture d'à côté, elles se serraient contre le fil et je n'ai d'abord pas pu entrer. Basilic s'est placé devant moi en soufflant, a refusé les herbes que je lui tendais.
Je l'ai caressé, il secouait la tête, mais a fini par se calmer. On ne sait jamais trop s'il faut insister face à sa masse.
Finalement, les voyant immobiles, j'ai décidé de les contourner pour faire le tour du champ. Elles m'ont suivies, certaines folâtrant, d'autres sérieuses, me dépassant, ralentissant, faisant de brusques écarts.
Quand je suis arrivé aux deux chênes qui leur servent à se gratter le dos, elles se sont immobilisées. J'ai continué mon tour tout seul, et elles m'ont rejoint quand je me dirigeais vers la sortie. L'herbe est toujours plus verte à côté, mais je pense qu'au delà des chênes en question, le champ devient trop étroit pour elles, et trop humide aussi.
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