Mais personne ne parle de Doha par ici? Les journaux brésiliens en ont de pleines pages, mais par ici, en France, pas un mot...
Seul Nicolas Hulot a porté haut le clairon pour rappeler que le climat se déréglait plus vite que prévu, que la maison qui brûlait continuait de brûler. C'était au Grand Journal: on lui fit l'éternel remarque "Mais vous n'êtes pas fatigué que l'on ne vous écoute pas?" Hulot attira alors l'attention sur ce phénomène étrange: non seulement la population semble déléguer la question écologique aux seuls écologistes, mais en plus on les raille et on leur tient rancoeur si l'écologie n'avance pas, mais recule...
Mon souci était de voir Raoni en figurant. Le pauvre vieux n'a plus grand chose à dire, il continue à parler sénilement de problématiques anciennes - délimitation du territoire, poisson en baisse; il semble n'avoir même plus conscience que ce qui menace les Terres Indigènes sont les barrages, les projets de développement, etc. Utiliser ce pantin pour parler au non des Indiens c'est comme faire représenter la France ou le Monde Rural par M. Loyal.
Enfin bref, on ne parle pas de Doha.
Tiens? Enfin quelqu'un qui dépeint Raoni tel qu'il est... (hélas!)
Rédigé par : benjamin borghésio | vendredi 28 déc 2012 à 19:47