J'ai remonté ma boîte Gmail depuis la fin, pour l'alléger.
Je n'ai conservé que les messages de liaisons terminées. Certaines naissent, flétrissent puis pourrissent en quelques mois. Une autre surgit.
Si on supprime tous les messages interstitiels (comme des annonces de colloques ou d'absences d'étudiants), on peut voir défiler un amour en quelques lignes.
Depuis la chaleur d'un "je pense à toi" jusqu'à l'aigreur d'un "je te prie de renoncer à cette attitude". Ce qui diffère, c'est l'intervalle entre l'une et l'autre de ces phrases.
Et pourtant chacune de ces femmes était singulière, l'intrigue seule demeure la même.
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