Quarante ans. Ma vie reluit comme un trottoir mouillé.
Crise de fin de cycle, dont on ne sait comment on va émerger. Henri Michaux parle des mouvements de l'être intérieur : on sent bien, à l'intérieur de soi, ce qui se réagence. Phénomènes lents ou éruptifs, comme la dérive des continents.
Je pense à quelques femmes. Je pense à celles-là dont je peux dire :
"Quand je l'ai connue, j'étais quelqu'un ; quand je l'ai quittée, j'étais devenu quelqu'un d'autre."
J'espère que tu auras tout bouclé à temps, et que tu profiteras de ton escapade outre atlantique. Pour ma part, j'ai cru ne jamais en voir le bout... ne reste plus qu'à boucler les valises, et demain nous migrons vers le sud. Joyeuses fêtes.
Rédigé par : Narayan | lundi 22 déc 2008 à 21:58