Je sais, c'est difficile à croire, mais je suis accablé de travail en ce moment.
Comme c'est également la saison des séminaires et conférences, mon vélo est toujours sur la route.
Le mois prochain, ce sera la saison des projets ANR.
Oui, la vie d'un chercheur est rythmée comme celle d'une hirondelle ou d'un ours des Pyrénées.
Nous échangeons nos impressions autour d'un verre de mousseux. Nous posons des questions graves comme par exemple: "que se passerait-il si j'entrais 'I hate Anthropopotame' dans Google?"
Assisté hier à un séminaire sur les Guyanes par un géographe qui est devenu ésotériste, s'est plongé dans l'astronomie inca et depuis réinterprète tout en fonction des pétroglyphes que l'on rencontre de ci de là en pleine forêt amazonienne. Je voyais les astuces par lesquelles on obtient des généralisations, et les manières de tirer parti de ce qu'Untel a dit ou n'a pas dit (s'il n'a rien dit, c'est forcément qu'il voulait taire quelque chose...).
Mais je me suis abstenu de faire des remarques, pensant que mon tour viendrait le jour où j'exposerai ma théorie sur les éléphants.
J'ai annoncé à M. la jolie que j'allais prendre un chat. Comme elle est allergique, elle m'a demandé si c'était une manière de lui dire adieu, a ajouté que je lui faisais du mal. J'ai renoncé à comprendre.
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