Fenêtres de
ma chambre,
de ma
chambre dans la fourmilière humaine unité ignorée
(et si l'on
savait ce qu'elle est, que saurait-on de plus ?),
vous donnez
sur le mystère d'une rue au va-et-vient continuel,
sur une rue
inaccessible à toutes les pensées,
réelle,
impossiblement réelle,
précise,
inconnaissablement précise,
avec le
mystère des choses enfoui sous les pierres et les êtres,
avec la
mort qui parsème les murs de moisissure et de cheveux blancs les humains,
avec le
destin qui conduit la guimbarde de tout sur la route de rien.
(Fernando Pessoa, Poésies de Alvaro de Campos)
Voilà. Votre serviteur a repris le tabac.
pas cool ... mais bon, je suis hyper mal placée pour faire un commentaire, hein.
Cela dit, histoire de positiver, selon les tabacologues plus on essaie de s'arrêter, plus on a de chances de s'arrêter (fallait la trouver celle là!)
Rédigé par : Narayan | mercredi 23 sep 2009 à 20:55