Si l'on considère les dizaines d'interventions qui ont ponctué ces journées, on pourrait distinguer une sorte de filigrane verbal comportant les mots "leurre", "confiscation", "relégation", "coup de force", etc. Lors d'une intervention où les efforts de protection étaient qualifiés de "mise sous cloche de la nature", on éprouvait vraiment le besoin de demander où se trouvaient ces fameuses cloches émaillant le paysage et qui avaient échappé à notre attention.
Enfin, ce n'est qu'au troisième jour, alors que je n'avais cessé de pester contre l'absence de tout élément d'information écologique dans la plupart des interventions que je me suis rendu compte, en relisant le programme, que le colloque portait sur "l'acceptation sociale" - huhu, j'ai éprouvé un petit moment de gêne, vite comblé par une tendance naturelle à avoir raison contre tout le monde (y compris Le Piou).
MàJ 8 décembre. Je retouche cette note inutilement blessante.
chouette post.
Sinon encore un titre du Monde qui porte à confusion: "Le thon rouge ne sera pas sauvé par l'Europe". Et si on lit l'article on se rend compte que ce sont les gouvernements qui refuse la proposition de la commission de sauver le thon rouge.
Rédigé par : mouton | mardi 22 sep 2009 à 12:18
Huhu, tu te trompes de note dans ton commentaire. Celle ci portait sur les thons verts.
Rédigé par : anthropopotame | mardi 22 sep 2009 à 12:53