La misanthropie est-elle un humanisme ?
Oui : elle place l'humain au coeur de son projet misanthrope.
Mais cela ne facilite pas la vie de tous les jours. Une longue promenade hier sur la plage ensoleillée, et malgré mes lunettes noires on eût dit que j'émettais des ondes négatives tous azimuts. Lors des dîners en ville, c'est encore pire: le misanthrope ne peut s'empêcher de proclamer qu'il a raison, mais qu'il n'y a rien à faire.
Après cela, il ne reste plus qu'à enfourner des noix de cajou.
Echange savon d'alep (bon pour l'enveloppe coroprelle) contre bouteille de cachaça (bon pour le partage entre amis et la détente de l'esprit) s'il reste un peu de place dans ton sac de voyage. Le tout devrait permettre de combattre une misanthropie trop envahissante.
Rédigé par : evelyne | dimanche 25 oct 2009 à 14:03
Huhu, d'ici là j'aurai bien avancé dans ma série de notes sur la misanthropie.
J'observe en tous cas que le fait de consulter des psys fait plonger dans la dépression. Mais ne t'en fais pas: à mon retour nous créerons une grande Fraternité Misanthrope, avec rituels de passage.
Rédigé par : Anthropopotame | dimanche 25 oct 2009 à 15:10