Voilà, heure du grand départ. La valise que j'ai achetée est dix fois trop grande et le cadenas m'a donné des sueurs froides - camelote !
Ma connexion internet s'est mise en panne et la pluie a empêché mes vêtements de sécher, ils pendouillent donc, de ci de là.
Comme d'habitude, j'ai empilé des fringues et des bouquins pour que le sac soit plein, sans vraiment vérifier ce que j'emportais.
J'espère que beaucoup de choses changeront là-bas, que j'aurai enfin un peu de stimulation qui me permettra d'avancer. M'établir. Devenir mandarin...
Un voisin écoute un air de reggae, il fait gris, cela ne me fait pas trop de peine de quitter Paris.
(J'essaye d'écrire des choses neutres de manière à ce que mes lecteurs ne les relisent pas avec un oeil a posteriori prophétique au cas où l'avion s'écraserait dans l'océan)
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