Paris se tiers-mondise.
Quelques pas pour s'en convaincre dans le onzième arrondissement.
Des amas de détritus, toilettes brisées, porcelaine poussiéreuse jetée avec des montants de porte, des pots de peinture vides.
Des voitures de police qui grillent les feux toutes sirènes hurlantes, d'abord dans un sens, puis dans l'autre.
Des scooters qui vont et viennent, sur les trottoirs, économisant de précieuses gouttes de carburant en roulant au plus près des immeubles.
Des bris de verre, vestige d'un abribus, qui trônent là, ouvrant l'abri aux courants d'air.
De vieux vélos rouillés, des diables chargés de marchandise ondulant comme des pousse-pousse, et je me retourne et je crache, et l'on fume, on fume un peu partout, et on klaxonne, et on laisse pétarader les vieux diesels, et l'on fait ronfler les moteurs.
Quelques pas pour s'en convaincre dans le onzième arrondissement.
Des amas de détritus, toilettes brisées, porcelaine poussiéreuse jetée avec des montants de porte, des pots de peinture vides.
Des voitures de police qui grillent les feux toutes sirènes hurlantes, d'abord dans un sens, puis dans l'autre.
Des scooters qui vont et viennent, sur les trottoirs, économisant de précieuses gouttes de carburant en roulant au plus près des immeubles.
Des bris de verre, vestige d'un abribus, qui trônent là, ouvrant l'abri aux courants d'air.
De vieux vélos rouillés, des diables chargés de marchandise ondulant comme des pousse-pousse, et je me retourne et je crache, et l'on fume, on fume un peu partout, et on klaxonne, et on laisse pétarader les vieux diesels, et l'on fait ronfler les moteurs.
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