Retour de la plage, deux jours passés à Praia Brava dans la maison de Liz. Deux jours à buller et à lire des National Geographic: le bonheur.
Le retour fut plus difficile avec deux heures de bouchon sur la BR101, donnant lieu à des visions apocalyptiques : des dizaines de voitures fonçant sur l'accotement, manquant d'écraser les piétons et cyclistes non éclairés ainsi que les panneaux de travaux et d'interdiction. Dès que le trafic ralentit, des camelots (vendeurs ambulants) garent leurs vieux kombi volkswagen et en extraient des sachets de biscuits, des glacières de sodas et de bière, et vont de voiture en voiture, compliquant encore le trafic. On se retrouve donc dans la poussière soulevée par les troisième et quatrième files de voiture (formées à droite) qui se rabattent dès que l'humeur leur en dit, cela parmi les sacs en plastique qui volent, les jeunes jongleurs, les piétons, les gamins de six ans qui sur le bord de la route s'amusent à éviter les voitures au dernier moment, et cela au milieu de nulle part.
Grâce à Dieu cela nous donnait l'occasion, à Liz et à moi, de réfléchir aux fonctions régaliennes de l'Etat: et si les spectacles de rue et la jonglerie avec des pommes étaient reconnues comme missions de service public ?
Maintenant je m'organise doucettement pour le retour: la bouteille de cachaça, la goiabada, les noix du Brésil... L'appartement est rempli de papiers et documents dont je ne sais plus à quoi ils correspondent. J'ai un dernier séminaire à préparer (globalisation et empowerment...) et surtout les cours de Neverland puisque je passerai quasiment de l'avion au TGV. Plus d'un mois sans M. la Jolie: c'est trop, beaucoup trop!
Enquanto voltávamos da praia eu, dentro do carro quase parado, olhava para o olhar do anthropopotame que olhava os vândalos transitando pelo acostamento da estrada. Enquanto isso eu pensava: seu olhar não se interessa pelos outros carros, a maioria que, como eu continuava pacientemente na pista andando a 20km por hora. Se eu fosse uma anthropopotame eu iria questionar: Por que esses outros carros continuam se comportando civilizadamente mesmo com tantos que transitam pelo acostamento sabendo da impunidade? Eu penso que é fácil se comportar civilizadamente em lugares onde todos assim se comportam, o desafio é manter o equilíbrio e a cabeça fria no calor e no caos.
Rédigé par : Liz | mardi 10 nov 2009 à 17:05
Verdade, Liz, esse olhar do antropopotamo estava meio enviesado...
'E que ele estava pensando: "mas de que serve censurar os coitados dos caboclos que pescam no defeso, matam onça sempre que podem, de que serve cansar-se em implementar leis ambientais, quando se vê o pouco caso que se faz das leis do trânsito?"
Rédigé par : Anthropopotame | mardi 10 nov 2009 à 19:53