Perplexités d'un anthropologue
NOTE PLUS ANCIENNE
Happy market Je sors juste d'une friperie nommée "H... market", dans le Sentier. La vitrine est ornée de fleurs incrustées dans la vitre. Derrière ces fleurs des rangées et des rangées de manteaux de fourrure. Je suis entré à contrecoeur, je déteste cela, mais comme on voit partout, autour de chaque col, à chaque affiche des Galeries Lafayette, de la fourrure, encore de la fourrure, je me dis que cette décomplexion doit bien pouvoir s'expliquer. Je me suis donc adressé au gérant de la boutique, jeune homme sympathique qui venait juste de reprendre le fonds de commerce, et lui ai demandé s'il pouvait m'informer au sujet des fourrures. - "Vous êtes du fisc? - Non, disons que je suis un client qui vous demande quelques informations. Connaissez-vous l'origine de vos fourrures? Savez-vous, dans chaque cas, de quel animal il s'agit, quelles ont été les conditions d'élevage? - Attendez, moi je suis un...
NOTE PLUS RECENTE
Diego Avec de vieux amis hier, nous avons parlé de Diego. Il fut le personnage central du Lycée Français d'Athènes durant tout le temps de ses études, c'est-à-dire du temps de l'Institut, rue Sina, jusqu'au grand lycée franco-hellénique d'Aghia Paraskevi. Evidemment celui dont tout le monde parle est ce garçon charismatique qui drainait des foules aux spectacles de fin d'année, le séducteur incroyable qui parvenait toujours à ses fins, celui qui voulait être acteur et auquel aucun professeur ne pouvait résister, malgré sa profonde incompatibilité avec la concentration et l'étude. Disons qu'il fut celui qui introduisit les Sebago noires, les vestes à manches relevées, le déodorant Brut, le Tae-Kwan-Do et le Smurf au Lycée d'Athènes. Mais celui qui m'est revenu en mémoire est l'enfant, le bambin même, un plus âgé que moi, et que j'ai brièvement rencontré en Neuvième, avant qu'il ne soit admis à la classe au-dessus (la neuvième doit...
Non non, gardez Anthropopotame, j'aime tant ce nom, il me fait toujours penser à Nigel Barley dont les livres m'ont donné de gros fou rire!
Vous etes mon Nigel Barley, mais ne vous meprenez pas: je ne ris pas à chacun de vos billets.... Vous etes parfois bien trop sérieux et un brin pessimiste.
Rédigé par : claudie | vendredi 04 déc 2009 à 22:48
Bonjour Claudie, je ne sais quelle serait l'humeur de Nigel Barley (que j'apprécie beaucoup) s'il devait se livrer à toute sorte d'examens médicaux tout en remplissant des dossiers de candidature...
sans grand espoir d'ailleurs...
Rédigé par : anthropopotame | dimanche 06 déc 2009 à 13:30
Rassurez moi, des examens médicaux destinés à accompagner vos candidatures ?
Rédigé par : claudie | lundi 07 déc 2009 à 00:06
Non, ils sont destinés à accompagner mon entrée dans la cacochymie.
Rédigé par : anthropopotame | lundi 07 déc 2009 à 15:53
La détournement des excès du powerpoint est en effet bienvenue. J'espère comme Claudie que c'est une plaisanterie ; je vous vois bien en salle de réunion vous agiter alors que défilent ces images devant nous ! (sinon, je trouve le changement de slogan pas très original)
Rédigé par : Bardamu | lundi 07 déc 2009 à 20:20
@ Bardamu: Pour le slogan, je n'ai pas eu à chercher trop loin, on dirait que toutes les agences de publicité ce sont entendues sur ce slogan: "on vous doit plus qu'un biscuit"; "plus qu'une banque", "bien plus qu'une pharmacie"... A défaut de signifier quelque chose de précis, cela signifie tout au moins que je me situe dans l'air du temps.
Rédigé par : anthropopotame | mardi 08 déc 2009 à 08:47