Public privé

Mardi à Neverland, le soleil entre dans le bureau.

Je reçois un mail me reprochant vivement mes commentaires de septembre à propos des aires protégées. Evidemment mon identité dans ces cas-là devient un secret de polichinelle. 

Je me trouve donc face au dilemme suivant: 

- ne jamais mentionner des événements auxquels je participe, afin de préserver mon anonymat. Mais il va de soi que ce dont je parle le mieux, avec ou sans mauvaise foi, est encore ce à quoi je me trouve directement mêlé. Donc, dans cette optique, j'aurais une parfaite liberté de ton mais je n'aurais pas grand-chose à raconter.

- ou bien adopter le style mesuré d'un Tom Roud ou d'un Enro, et peser mes propos, élaborer des critiques plus fines et certainement plus constructives. Mais alors adieu mon défouloir, ce qui me permet de garder une mesure dans mes productions scientifiques justement parce que le fond de ma pensée se trouve ici, sur Anthropopotame.

Bon, je suppose qu'il doit exister un juste milieu, mais en y repensant c'est la deuxième fois que je me sens obligé, à la suite de remarques, de modifier voire de supprimer mes notes. Ce qui joue dans la décision, en réalité, c'est que je vois parfaitement ce que des propos tenu sur un blog peuvent avoir de blessant quand on tombe dessus par hasard et qu'ils vous concernent directement.

Comments

[Rédigé par : Narayan]

non arrête ! tu ne vas pas te censurer ici tout de même ?

bon, sinon la solution c'est de changer de crèmerie (bouger l'anthropopotame quoi) et ne pas en faire de publicité ;-) Tu peux changer le nom du blog, et garder ton pseudo, etc ...

je suis sure que Dr CaSo sera de bon conseil, elle a eu une vie de blogueuse mouvementée !!!

[Rédigé par : anthropopotame]

On n'en n'est pas encore là, ma chère. Certes je vocifère et je suis de mauvaise foi, mais en général je fais preuve d'une certaine retenue, huhu.
En l'occurrence, j'ai retiré l'ironie facile car j'ai su qu'elle avait offensé l'auteur du livre que je commentais. Je n'ai rien changé sur le fond.