Indre et Loire: tendance
Les oliviers ont la cote toute l'année
05/01/2011
L'arbre méditerranéen au tronc tordu est devenu à la mode. Certains modèles en vente à Tours peuvent être âgés de plusieurs siècles. A Jardiland, à Joué, on vend sur une année une petite centaine d'oliviers de toute taille. - Cela fait une bonne dizaine d'années que l'olivier est apparu dans le paysage tourangeau. Comme partout en France, l'arbre du sud est devenu à la mode. Même si certains Tourangeaux regrettent sa présence, symbole d'une végétation aride et pas très image locale, la greffe semble cependant avoir bien pris, et toute jardinerie qui se respecte se doit de le proposer. Au Jardiland de Joué-lès-Tours, les oliviers ne passent pas inaperçus. Des modèles de toutes tailles trônent dans leurs grands bacs noirs. Ils résistent aux plus grands froids « Les gens en achètent surtout en été, mais la meilleure période pour la plantation, c'est entre octobre et la fin du printemps », explique Jean-Marc, pépiniériste.
Le garçon aime bien cet arbre si particulier, qui ne laisse jamais indifférent. « Ils viennent directement d'Italie et d'Espagne, qui sont les deux gros pays fournisseurs. C'est difficile de leur donner un âge précis mais les modèles les plus vieux qu'on a ici sont tricentenaires. On en a de toutes les tailles et ils ont tous une forme originale. Ce qui fait aussi leur originalité, c'est les crevasses qui se forment dans le tronc », explique-t-il.
Si les plus petits modèles, qui dépassent toutefois le mètre, sont stockés dans les serres du magasin durant l'hiver, les plus anciens restent à l'extérieur, où les morsures du froid ne les touchent pas. Ils peuvent en effet résister jusqu'à des températures pouvant atteindre moins 20°. L'olivier est une espèce sans souci. Le principal problème, en fait, réside dans son transport. Pas question, en effet, de le mettre dans son coffre. « Pour les plus petits, on peut les livrer dans un camion, mais pour les plus gros, il faut faire appel à un transporteur et à un camion-grue. On peut proposer des entreprises pour ça », dit Jean-Marc. Côté entretien, l'arbre ne nécessite pas de soins particuliers. « Il faut une quantité de terre équivalent à deux fois la motte quand on le met en terre et bien arroser », poursuit le pépiniériste. Et combien ça coûte ? Pour les petits, d'un mètre, comptez 90 € ; pour les moyens, environ 200 € ; et pour les plus gros, 1.600 €. Un investissement qui mérite donc quand même réflexion.
Patrick Tricoche
Voir ici: http://www.lematin.ch/actu/suisse/trafic-autour-oliviers-46421
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