Je reviens pour la dernière fois sur la réforme du code forestier au Brésil, cette réforme qui a réduit à néant tous les efforts de conservation en Amazonie, a relancé la machine à assassinats de petits paysans et responsables syndicaux, et qui est portée entre autres par des députés, comme Katia Abreu, qui ont tout intérêt à être amnistiés des millions d'euros d'amendes qu'ils ont reçues pour crime environnementaux.
Ainsi va la politique. Quelques mètres cubes d'humains décident entre eux de la destinée de milliards de végétaux et animaux. L'effort planétaire de stockage de carbone ne passera pas par le Brésil.
C'est peut-être aussi bien. Peut-être qu'on décidera, dans les chaumines, de planter des arbres au fond de chaque jardin.
Mais cela me détourne aussi sûrement du Brésil qu'une politique inhumaine ou fanatique. Y retourner, pour quoi faire? Pour revivre le cauchemar des années 90, où durant 50 heures de bus on ne voyait, le long des routes, que des souches calcinées?
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