Le Monde raconte les dessous des parties fines organisées dans le milieu hôtelier à Lille.
Voyons les choses en face: de telles parties ont peu de chance de se produire à l'Université.
En effet, trois tarifs sont appliqués au sein de l'Institution: le tarif TP (20€ de l'heure), le tarif TD (30€) et le tarif conférence (40€). On doute fort qu'une prostituée de bonne tenue accepte de se produire pour 40€ de l'heure, même si ses frais de déplacement sont payés (en 2de classe). La prestation obtenue, pour une telle somme, serait franchement pitoyable.
De plus, les instances de l'Université nous découragent fortement de créer des CM (ces mêmes conférences) s'il n'y a pas au minimum 60 inscrits. Cela a d'ailleurs provoqué quelque grogne dans nos rangs.
On imagine qu'une telle exigence représente un obstacle insurmontable: aucune call-girl n'accepterait d'être sollicitée dans de telles conditions, confrontée à soixante mâles concupiscents, pour une rémunération de 40 euros seulement. Encore pourrait-on lui objecter qu'un universitaire rédige ses conférences, et qu'une heure en public représente 3 à 5 heures d'austère préparation. Mais cela, sans doute, ne changerait rien à sa détermination.
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