Notre pays attendait depuis longtemps ce discours.
Nous avions soif d'entendre qu'il y avait une France, et une seule, portée par chacun d'entre nous.
Nous étions accoutumés à entendre que certains étaient davantage Français que d'autres, et que les plus faibles devaient payer pour les autres.
Nous nous laissions aller à penser qu'il était normal que des étrangers en attente de visa souffrent l'attente, l'arbitraire, les refus immotivés, au gré des circulaires. Combien j'ai apprécié cet article du Figaro, évoquant le silence de plomb qui s'est abattu sur Claude Guéant à l'heure des adieux.
Combien j'ai apprécié cette visite de François Hollande à l'Institut Curie, et son geste d'applaudir les chercheurs, sous la pluie.
Notre situation économique ne s'améliorera sans doute pas dans les prochains jours, mais la misère est plus cruelle lorsqu'elle le partage à la honte et à l'indignation.
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