C'est dans de tels moments que l'on reconnaît l'enseignant-chercheur, et s'il en a ou pas. Le moment où approche l'ultime délai fixé par l'éditeur, au-delà duquel il rejettera le manuscrit.
Et c'est ainsi que je me trouve, depuis un mois environ, retouchant mollement mon HDR et vaquant à des tâches plus urgentes, comme regarder les films de petits chats sur YouTube.
Dans ma folle ambition, j'ai promis que j'ajouterais un sixième chapitre consacré aux vaches. J'ai trois jours pour rédiger vingt pages sur le sujet.
Pendant ce temps les corvées s'accumulent et mon chat, qui devrait pourtant être mon principal collaborateur (si j'en crois Baudelaire) se contente de déchiqueter un journal sur mon bureau.
Etre ton collaborateur veut dire déchirer un journal, justement, pour te montrer le vrai sens de la vie! Et je suis d'accord avec toi, on reconnaît l'enseignant-chercheur aux films de petits chats qu'il regarde sur YouTube!
Rédigé par : Dr. CaSo | mercredi 23 mai 2012 à 19:14
Dr CaSo, tu as toujours fait preuve d'une indulgence coupable vis-à-vis des chats. Claude Guéant, lui, rédigeait des circulaires très restrictives à leur égard (déclaration en mairie des chats de 3e catégorie - les chats d'attaque et de combat).
Rédigé par : anthropopotame | jeudi 24 mai 2012 à 19:24