... je vais beaucoup mieux.
J'ai pu réfléchir au rapport que je dois rendre au Ministère de l'Ecologie - il serait mieux de commencer à le rédiger mais je procède par étapes. J'ai également travaillé à un article sur l'Amazonie d'une excellente doctorante, qui étudie les conflits fonciers mués en conflits ethniques. J'y ai pris un réel plaisir, tout espoir n'est donc pas perdu. Je lui avais demandé de se lâcher, et elle l'a fait, avec mesure. Je pourrais la rassurer en lui disant que notre liberté de ton à l'égard des politiques amazoniennes est d'autant plus grande que nous ne serons pas lus.
Enfin, j'ai profité des dernières heures de beau temps pour travailler au jardin. Au programme: tailler, émonder, et ramasser les chutes. Le plus difficile fut la glycine, enroulée dans les ferrailles des volets, à 6 mètres de hauteur. J'avais une grande échelle mais ne faisais pas le fier dans le vent.
Je crois que tout est prêt pour l'hiver. Pelouses tondues, herbe mise en tas, arbustes taillés, fruitiers passés à la bouillie bordelaise...
Hier, assis près de l'étang, regardant les dizaines de poissons rouges, j'ai vu un campagnol jouer dans le tas de bois. Les chats en font une hécatombe, j'espère qu'il en reste assez pour les hulottes qui poussent des cris plaintifs le soir tout près de la maison.
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