Traînant ma paresse dans les rues de Buenos Aires. Hier un petit tour à la Boca: maisons colorées et touristes, chanteuses de tango aux terrasses, appareils photos brandis dans toutes les directions.
Nous avons marché le long des quais. Une fois passés les grands ponts métalliques, un policier nous arrête: les quatre prochains blocs de maisons sont dangereux, il faut les contourner ou prendre une voiture. Et de fait, quelques feux allumés, quelques enfants en haillons, quelques adultes drogués semblaient se profiler à l'horizon.
Heureux d'avoir constaté que les condominiums fermés des délinquants étaient tout aussi exclusifs que ceux des riches, nous avons rebrousser chemin à le recherche d'un restaurant ouvert ce premier janvier.
Rues vides comme les lendemains de carnaval au Brésil.
Le soir, un délicieux dîner aux Arribeños, arrosé d'un Malbec, et une longue conversation sur le caractère absolu ou non de la beauté, conversation dont les enjeux se trouvaient ailleurs, dans mon futur mariage et la place qu'on nous donnerait à Buenos Aires ou ailleurs.
Une très bonne année à tous mes lecteurs!
Rédigé par : |