Le débarcadère menant au fleuve Uaça, au tout petit matin :
Houellebecq écrivait : "Tout peut arriver dans la vie, et surtout, rien".
Je ne suis pas loin de croire qu'il a raison. Est-ce d'avoir fini l'article sur le chamanisme, panne de neurone. Je suis en rade au bord de mon cerveau, à l'écoute de vieux tangos - Recuerdos, La Yumba, Mala Pinta - qui m'évitent de réfléchir.
A la milonga d'hier, une danseuse a laissé sur ma chemise un parfum entêtant, merveilleux en vérité, presque magique.
Journaux ? Non. Nouvelles du Brésil ? Problème de contestation d'une terre indigène dans l'Etat de Roraima. L'idée que l'humanité passera comme le reste rend tout cela dérisoire.
O abîme, tu es le dieu unique !
Un immense fleuve d'oubli nous entraîne vers un gouffre sans nom
Les dieux passent comme les hommes, et ils ne serait pas bon qu'ils fussent immortels.
La foi que l'on a eue ne devrait jamais être une chaîne : on est quitte envers elle quand on l'a roulée dans le linceul de pourpre où dorment les dieux morts.
Renan, Prière sur l'Acropole (approximativement).
Oh non! pas Houellebecq associé à l'Uaça, même au trente sixième degré!^^
Ca me rappelle Colares ou Taperiba, en aval d'Oiapoque...
Rédigé par : Benjamin | samedi 19 avr 2008 à 21:06