Dans Le Monde d'aujourd'hui, "L'UNEF épingle trente universités accusées de faire payer des frais d'inscription illégaux"
"Il existe généralement dans ces universités la volonté politique de faire payer aux étudiants le coût de leurs études et de les faire 'contribuer' au développement de l'université", note l'UNEF.
Cette phrase est très révélatrice d'un état d'esprit étudiant pour qui l'enseignement supérieur est un service public au même titre que la SNCF : le bac est le billet, la licence la gare d'arrivée. Nul voyageur ne songerait à pousser le TGV, à s'investir dans l'ingénierie des transports. Pareil à l'université : l'étudiant n'a pas à "contribuer" à la qualité de l'enseignement. Bien vu, les gars ; ça me donne vraiment envie de reprendre du service à Tours.
Pour le reste : transcription d'entretiens, tango le soir, propositions darwiniennes (éliminer les danseurs faibles ou malades). L'éditeur m'apprend que mon bouquin l'Homme sans Dieu s'est vendu à cinq exemplaires cette année, le total donnant 66 exemplaires. Je pense qu'il serait bon d'adjoindre un bandeau "Déjà 66 exemplaires vendus !" pour appâter le chaland.
Et ce sont les mêmes qui ralent si on fait payer les polys (illégal d'ailleurs parait il), et qui veulent les cours sur le web, et et...
Y a pas à dire, la fac c'est mieux sans les étudiants!
Rédigé par : Narayan | mercredi 23 juil 2008 à 20:40
Ami
Tu oublies qu'il n'y a pas que des TGV à la SNCF. Il y a des tortillards, des trains qui ne desservent plus certaines gares...des bus privés qui s'y substituent. je te laisse faire le // avec l'université.
Méchant ami
Je vois tes raccourcis dans ta soirée et ton amnésie sur tes retrouvailles avec tes amies (dont je suis). Ainsi cette dinette sur le balcon prés de la cime des arbres du père Lachaise était donc oubliable, non publiable en tous les cas.
Enfin, je me demande dans quelle catégorie de danseuse je suis puisque finalement je n'ai pas profité de ta personne hier soir. Il y a les danseurs/danseuses transparents aussi...
Rédigé par : Evelyne | jeudi 24 juil 2008 à 16:45
Evelyne, le récit de ma soirée porte sur le 22 au soir, nous n'avons pas dîné ensemble ce soir-là. Méchant, ma foi, ce n'est pas nouveau, encore qu'un peu de patience ne disconviendrait pas. Pour le reste, il est vrai que comparer l'université à un TGV est un parallèle un peu osé, tout autre moyen de transport régi par un service public eût fait l'affaire.
Rédigé par : anthropopotame | jeudi 24 juil 2008 à 17:26
Et puis les quais, Evelyne, pour un gars qui veut refaire sa vie, ou la faire, ou que sais-je, c'est comme d'entrer dans une pâtisserie pour qui aime les gâteaux : il y a des Eva, des Laure, des Aurélie, des Isabelle, des Amandine, des Chiara même, on en vient à abréger les tangos et les valses pour passer de l'une à l'autre; qui peut résister à cela ? Et je ne parle même pas des débutantes, et ce que l'on apprend entre deux rideaux - qui vient de près, de loin, qui part à Prague ou Ajaccio, qui s'est cassé l'orteil, qui qui qui...
Rédigé par : anthropopotame | jeudi 24 juil 2008 à 17:36
Ex méchant ami !
Ainsi donc il faut être vigilant sur les dates quand on s'aventure dans la lecture des blogs.
Je me retrouve donc à squatter ton blog pour raconter les modalités de nos retrouvailles.
Rédigé par : Evelyne | vendredi 25 juil 2008 à 13:14