mardi 09 déc 2008

Ami Taupe

L'ami Taupe est de retour parmi nous, j'en suis fort heureux.

9 déc 2008 20:13:20 | Textes pour rien

2 Commentaires

Beaucoup aimé le texte précédent, 'Hôtel Foch'. Je lis bien mieux quand vous écrivez, cher ami; je ne n'ignore(?) pas vos autres textes, plus (comment dire? A défaut...) engagés, plus polémiques(?), plus perplexes, enfin moins 'textes pour rien'(-esques?(!)), mais sur ceux-là je ne trouve que peu de prises. Merci, encore, de votre affection, mais attention : mon blog est propre, tenu par un jeune homme sérieux, alors je vous prierais de ne m'envoyer que des lecteurs comme il faut! Par avance merci.

Rédigé par : Silvère | mercredi 10 déc 2008 à 19:08

Mes lecteurs sont choisis, triés sur le volet. Beaucoup d'universitaires au langage châtié, une Fantômette à la syntaxe impeccable. Une Cécile mystérieuse, cher ami, et vous.

Rédigé par : Anthropopotame | mercredi 10 déc 2008 à 22:20

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Hôtel Foch Voilà dix ans peu ou prou que je le fréquente, ce petit hôtel sans prétention, où séjournaient d'antan les représentants de commerce, les commis voyageurs, cheveux lissés sur front brillant. Je les croisais, dans la salle à manger, beurrant une tartine et lisant le Nouvelle République, reconnaissables à leurs complets inélégants, le complet de service vraiment, et les chaussures usées non cirées depuis longtemps. L'ensemble était feutré, des rideaux décatis formant obstacle entre la rue et nous, et la vieille moquette dans les chambre, tout étant étouffé, les pas, les coeurs, les voix. Le temps a passé, et comme au jeu de domino les représentants de commerce ont dû aller ailleurs. L'hôtel est désormais hanté par nous autres, universitaires. Un léger ajustement de tarif, une baisse générale du pouvoir d'achat, et voilà le vieux Monsieur si aimable qui tient lieu de patron confronté à notre clientèle exigeante, ironique, amère parfois....
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Réforme du statut des MC et mastérisation des concours Voici un extrait de la lettre que les collègues de Neverland s'apprêtent à envoyer à notre Président (d'Université). Je mets en gras ce à quoi je m'oppose : Par ailleurs, nous ne saurions accepter la lettre de cadrage adressée à tous les responsables de concours et de masters. Celle-ci stipule en effet que le volume d'heures des nouveaux parcours serait de 800 heures et qu'au moins 550 heures devraient être affectées aux enseignements disciplinaires incluant l'enseignement épistémologique et la didactique disciplinaire (150 h) (nous soulignons). Nous ne sommes pas dupes. Il s'agit de faire passer pour « enseignement disciplinaire » une formation qui appartient, précisément, au domaine non-disciplinaire (didactique, « sciences de l'éducation »). C'est une supercherie que nous ne saurions en aucun cas cautionner car elle montre bien ce qui est en jeu dans cette réforme : un appauvrissement des contenus disciplinaires qui serait préjudiciable aussi bien au niveau...

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