Demain, je pars à la campagne rencontrer l'éleveur dont je vais observer les troupeaux. Un peu perplexe, bien sûr ("T'as une assurance?") mais rassuré par le fait que je n'oeuvre pas pour un mouvement végétarien (ses vaches sont des Blondes d'Aquitaine label rouge, je ne sais quelle est leur espérance de vie).
Mais avant cela, encore une audition au CNRS, qui aura lieu demain matin.
J'ai testé mon powerpoint et mon pouvoir de séduction auprès de mes amis du Muséum. Leur réaction unanime fut: "Tu es sûr que tu as envie d'être recruté?" Ils m'ont enjoint de ne pas employer l'expression "Si Dieu le veut" qui marche pourtant si bien chez les Indiens. Ne pas avoir l'air de dénigrer mes propres publications. M'ont signalé aussi que je devais faire entendre combien le CNRS gagnerait s'il me recrutait.
Donc, la stratégie qui consiste à avoir l'air malheureux semble contreproductive. Personne dans le jury ne pensera "Pauvre Chouchou! Recrutons-le, il me fait trop de peine!"
Dommage.
Tout ce que j'affiche en ce moment, c'est du je-m'en-foutisme; plutôt que de préparer l'audition de demain, rédiger cette note pour dans la foulée aller voir "Nénette" avec la belle E.
J'espère que vous nous donnerez des nouvelles quand vous serez là-bas !
Rédigé par : Bardamu | jeudi 01 avr 2010 à 18:38
Oui, j'en donnerai si je ne me fais pas encorner dès le premier jour!
Rédigé par : anthropopotame | jeudi 01 avr 2010 à 22:28