Une semaine d'insomnie et voilà que tout va bien. Quelques pommes par dessus tout cela, du vélo chaque jour et je suis un autre homme, affichant une forte diminution des matières grasses.
Depuis quelques temps, en effet, je ne voyais plus mes pieds. Mon nombril avait disparu dans une masse adipeuse proche, par la consistance, de la tache rouge de Jupiter.
Il a fallu pour cela que je repense de fond en comble le programme afin de diminuer ma dépendance aux autres collaborateurs de l'équipe, et que je secoue les chercheurs sous contrat.
Les municipalités ont fait le reste: nous accueillir royalement, donner nos coordonnées à des journalistes, et montrer qu'une lente mais - je l'espère - irréversible mise en branle de la mémoire collective avait lieu.
Nous repartons en Bourgogne ce week-end, assister à la fête de Saint Prix. Pour moi, c'est comme d'aller en Amazonie: la forêt est partout, et l'on mange le soir ce qu'on a collecté dans la journée, au pied des arbres.
Ma petite F. me manque et sa tristesse des premiers jours me faisait mal, surtout pour quelqu'un qui comme moi ne sait pas parler au téléphone. Mais elle sera de retour bientôt et je retrouverai d'un coup un petit chat et un petit oiseau.
Le vélo ça déchire grave sa race ! Au début tu as mal à des tas de muscles dont tu ne soupçonnais même pas l’existence mais ça devient vite une drogue ! Le seul désavantage, quand tu en fais ton moyen de transport principal, c’est que tu n’as plus l’occasion d’observer les rapports entre usagers des transports en commun aux heures de pointe. Et puis tu risques d’être obligé de renouveler ta garde-robe.
Rédigé par : JX75 | vendredi 27 mai 2011 à 12:28