Dans son livre intitulé "Mon combat contre les doudounes", l'auteur nous livre des aperçus remarquables sur le 21e siècle en général et le 11e arrondissement en particulier.
"Je trouvais Hamid Karzaï bien habillé" déclare-t-il sobrement.
Mais cet ouvrage est, d'abord, un hymne à la littérature. L'écrivain, seul être lucide, peut porter sur le siècle son regard acéré. Un chapitre, consacré aux fenêtres à double vitrage, dévoile une plume magistrale, douée d'un sens de la formule que nombre d'aphoristes lui envierait: "Il faisait froid, je les ai fait changer".
La question du réchauffement climatique se révèle pour ce qu'elle est: un problème secondaire par rapport à l'intransigeance de la vocation, celle de renouveler le métier, la pensée même de l'écriture. "La littérature c'est d'abord un partage. C'est aider d'autres gens à vivre en leur montrant ce que c'est qu'être humain".
Puis, déçu, il ajoute: "Internet est en train de tuer la littérature. Vous imaginez le manque à gagner que ça représente pour un écrivain?"
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