Les atermoiements de Dilma Rousseff au sujet du code forestier encouragent une poussée de déforestation.
Il est facile de prendre la pose sur la scène internationale et d'invoquer le nationalisme à tout bout de champ, et faire taire les écolologistes bien-pensants en invoquant la réduction de la misère et le nécessaire développement du Nord du Brésil.
Mais avec cela 18 barrages hydro-électriques sont planifiés, entraînant à chaque fois la création ex nihilo de villes de 100.000 habitants, et par ailleurs d'entraîner l'IBAMA (Institut Brésilien de l'Environnement), sur la pente du béni-oui-ouisme.
Cette carte produite par l'IMAZON et l'Institut socio-environnemental montre par exemple qu'il ne reste quasiment plus rien à déforester dans l'Etat de Mato Grosso, non plus que dans l'Etat du Para au Sud de l'Amazone. Seules les Terres Indigènes et les Aires Protégées servent de tampon entre l'avancée des fronts de colonisation, mais elles seront bientôt cernées. Toutes les terres non affectées à un statut particulier, tout territoire non institutionnalisé, est voué à disparaître en fumée.
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