Finalement les traitements par lesquels on obtient la fourrure ne sont pas si horribles, et le monde de la mode a raison de prôner la décomplexion : l'élégance vaut bien quelque souffrance !
Extrait de l'ouvrage de Jeangène Vilmer (2008, Ethique animale, PUF, 246-247) concernant les méthodes d'abattage des animaux à fourrure :
"L'électrocution anale consiste à introduire une électrode dans le rectum et une autre dans la gueule, mais le voltage n'est pas toujours assez fort pour tuer rapidement. On utilise également la chambre à gaz, mais certains animaux sont plus résistants que d'autres, ils sont simplement étourdis et se réveillent quand on leur arrache la peau. Pour les visons, il existe une tenaille spéciale qui brise les vertèbres cervicales. On signale aussi des injections de sulfate de nicotine ou de strychnine. Ces produits étant coûteux, on les utilise souvent à doses minimales (l'agonie est plus longue), et certains ont parfois recours à des empoisonnements à l'aide de substances plus accessibles, comme les désherbants. Comme il est plus facile d'arracher la peau de l'animal quand il est chaud, il est même avantageux qu'il soit encore vivant au moment de l'opération. Un produit, interdit en Finlande mais utilisé en Russie, est alors apprécié : le dithyllinium, un poison paralysant qui ne tue pas et qui permet de dépecer l'animal vivant. Mercier complète cette liste macabre : "Les félins tachetés ou rayés, devenus rares, donc très chers, sont tués en leur transperçant le corps, de l'anus au poumon, d'une tige de fer chauffée à blanc. Ainsi leur peau n'est pas abîmée et la seule preuve de leur martyre se voit aux quelques poils roussis autour de l'anus"..."
Assez pour aujourd'hui.
Ah oui mais non la...
Suis en train de me faire a manger! Merci. Bon ce soir je mange liquide: ma derniere bouteille de bordeaux.
Rédigé par : mouton | vendredi 10 oct 2008 à 18:42
Il faudra nous en dire un peu plus sur cet ouvrage !
Rédigé par : Cécile | dimanche 12 oct 2008 à 12:08