Pour répondre à Tschok et Fantômette, un extrait d'un livre (conclusion de chapitre) que j'ai écrit sur les Pataxo et qui devrait sortir dans pas longtemps. Au départ mon argumentation reposait sur la notion de sacré, puis je l'en ai retirée, et l'ensemble n'en est pas affecté. Si je l'avais maintenue, je serais tombé dans une contradiction : pourquoi détruirait-on ce qui est sacré ? La réponse est précisément: parce que ça ne l'est pas.
De ce que nous avons décrit se dégage une idée fondamentale : la forêt constitue comme « un double fantasmatique » de la société humaine, que l’homme a peuplé d’esprits « qui souvent lui sont bienveillants et lui viennent en aide, souvent aussi l’écrasent, mais dans tous les cas le dominent », comme l’explique Godelier (1996 : 99) à propos des choses sacrées. Mais le terme « sacré », ici, ne convient pas : la forêt est d’abord un univers marqué par le surnaturel et la dangerosité, un monde dont l’homme s’est aliéné. Ce monde est à la fois contemporain, localisable dans l’espace, mais il est aussi l’expression d’un éloignement dans le temps, la distance à la fois historique et mythologique qui sépare les Pataxó des Indiens sauvages, distance qui exige d’être en permanence actualisée par le soin pris par l’homme à désamorcer le pouvoir maléfique du sang qu’il verse ou fait verser. Car ce que l’homme prélève dans la forêt ne fait pas l’objet d’un échange. Comme le souligne Godelier, il existe des biens inaliénables, meubles ou immeubles, biens frappés d’un caractère sacré ou dangereux, non maîtrisable, et dont le donateur demeure toujours propriétaire. Ainsi Godelier (Ibid. : 77) explique-t-il le hau, dont Mauss faisait l’esprit de la chose donnée, et qu’il désigne, lui, comme étant la présence du propriétaire dans la chose.
Plusieurs éléments nous laissent à penser qu’il en va bien ainsi pour les Pataxó. L’esprit de la chose, le hau pour reprendre le terme analysé par Marcel Mauss, se trouve dans le sang. Par son sang, l’homme mort est susceptible de redevenir pure nature, jaguar. Les anciens interrogés par Maria do Rosário de Carvalho (1977 : 99), au milieu des années 1970, n’ignoraient pas les rites funéraires de leurs prédécesseurs :
« Pour les enterrements ils utilisaient des grands pots, ils y mettaient le camarade, ils l’enterraient et faisaient un feu par-dessus pour tuer sa chair et pour qu’il ne se transforme pas en bête, en jaguar nu. Quand il n’y avait pas d’urne, on creusait un trou et on l’enterrait, puis on faisait du feu au-dessus. Toujours du feu pour qu’il ne devienne pas un jaguar nu. Le jaguar nu est le jaguar le plus enragé qui soit… »
C’est aujourd’hui le baptême qui neutralise les corps. Mais le fait est que si le sang n’a pas été, d’une manière ou d’une autre, neutralisé, l’animal – comme l’homme non baptisé – demeure le bien inaliénable des entités sylvestres. Et pour désamorcer cette charge, il faut passer les corps, humains ou animaux, par le feu, sous peine de voir leur sang rappelé par la forêt.
Très révélatrice à cet égard est l’histoire que me conta Laurinda, de Cumuruxatiba :
« Un homme allait chasser dans la forêt. Il avait préparé son jurau [son lit de perches suspendues]. Il a tué des bêtes, il les a mises à rôtir. Elles cuisaient. Et la voilà qui arrive, la Caipora : « Ooooh João ! Ooooh João ! ». João, c’était son tamanoir à elle, qui cuisait. Elle s’approchait, elle regardait, elle voyait toutes ces bêtes tuées, elle allait s’asseoir là-haut (sur le jurau) : « Je veux dormir » ; « Je veux aller près du feu ». Toute la nuit comme cela. Elle ne le laissa pas dormir, elle voulait ses bêtes. Mais elles étaient toutes mortes, en train de cuire. « J’ai faim ! – Mange ! – Je veux dormir ! » Et elle montait à nouveau, et elle redescendait. C’était la Caipora… »
Jusqu’à ce que les animaux soient entièrement cuits, ils restent propriété de la Caipora, qui exerce son pouvoir sur le sang qu’ils contiennent et qui l’appellent, tant que le feu ne l’a pas anéanti.
Le feu, le sel : agents universels de purification et d’éloignement des forces maléfiques[1], aussi bien chez les Mbya qu’évoque Hélène Clastres[2], que dans la Mayenne décrite par Jeanne Favret-Saada (1977) ou dans la mythologie de l’Europe médiévale dont parle Bertrand Hell[3]. Ce qui a été prélevé dans la forêt ne peut appartenir aux hommes qu’après un processus de neutralisation : les cadavres doivent être brûlés ou dissimulés, la viande doit être cuite ou salée et consommée hors des lieux où s’exerce le contrôle du Maître du Gibier ou de la Caipora. Et je m’interroge : si le monde de la forêt et celui des hommes sont irréductibles l’un à l’autre, si ce qui relève de la forêt est sa propriété inaliénable, que seul le feu permet de faire basculer du côté des hommes, n’y a-t-il pas dans la pratique des brûlis un processus similaire ? Brûler la forêt pour ouvrir un champ : peut-être s’agit-il du seul moyen possible de mettre en culture une parcelle de forêt, mais ce geste n’appelle-t-il pas à une autre réflexion ? Ne s’impose-t-il pas justement, comme une évidence, que le feu est bien l’instrument par lequel un bien inaliénable, relevant du surnaturel, est dépouillé de son aura pour être intégré au monde des hommes ? Selon les Pataxó, on pouvait encore voir la Caipora parcourir la forêt autrefois, on pouvait l’entendre crier à la tombée du jour. Petite femme tout habillée de vert, « de la couleur de la forêt », elle inspectait ses domaines, poussait son cri ; mais aujourd’hui, dit Manoel Santana, « on ne la voit plus, car il n’y a plus de forêt ». Cela ne revient-il pas à dire que désormais, parce que la forêt a été brûlée, détruite, la terre appartient enfin aux hommes ? Nous verrons le bien fondé de cette hypothèse. Elle nous permet, en tous cas, de repenser la question des incendies qui ravagent régulièrement la Terre Indigène du Mont Pascal et le Parc National qui lui est contigu. La forêt qui borde la terre indigène ne peut être considérée simplement comme une extension de celle-ci. Elle doit être pensée en rupture, rupture qui n’est pas uniquement spatiale, mais aussi temporelle, avec le monde des hommes, que nous allons à présent aborder.
[1] L’ail participe de ce pouvoir de conjuration, mais il l’exerce sur le sujet, non sur l’objet : Manoel Santana place toujours une tête d’ail dans sa bouche quand il prie au chevet d’un malade « pour que le mal ne passe pas dans son corps (à lui) ». Le baptême relève également de ce cas de figure : il protège le sujet du pouvoir maléfique de l’objet, y compris son propre sang.
[2] Selon les Mbya, rapporte Hélène Clastres (1975 : 120, en note), il y a moins de possédés (ou d’hommes susceptibles de se transformer en jaguar) aujourd’hui car on utilise le sel « qui tue l’esprit de la viande crue ».
[3] Voir Hell (1994 : 175) sur le pouvoir prophylactique du sel et, plus loin (Ibid. : 238) : « Le Chasseur éternel a horreur du sel [car] toute chair salée perd son pouvoir maléfique ».
Donc là, je suppose que vous parlez de la destruction de la forêt où habitait la légendaire Caiparo, sorte d'envoyée de la foret, chargée de revendiquer la propriété de son bien, l'animal, auprès du chasseur qui l'a capturé.
Vous pourriez aussi parler de la destruction des biens inaliénables - l'animal - qui demeure la propriété de la forêt jusqu'à sa parfaite cuisson par le feu et sa consommation par l'homme, qui signe ainsi l'appropriation finale.
Vous pourriez enfin parler de la destruction de l'homme, enfin plutôt de son corps après sa mort, pour éviter qu'il ne devienne un jaguar nu. Je suppose que c'est une sorte de monstre, peut être un démon.
Vous avez donc retiré de votre texte toute référence au sacré, sans dénaturer son contenu, sans donc lui faire perdre sa cohérence, parce que vous estimiez être confronté à une contradiction: comment expliquer la destruction du sacré?
Effectivement, dans ce texte on peut recenser trois destructions: celle de la forêt, celles des animaux, celle du corps de l'homme.
Ces trois objets semblent être le vecteur (à leur corps défendant d'ailleurs) d'un esprit de la forêt qui ne doit pas selon vous être qualifié de sacré.
Cela me semble tout à fait exact.
Basiquement le sacré est une interdiction de toucher matériellement ou modifier la chose ou la personne sacrée: ne pas tuer la vache sacrée, ne pas fouler le sol de la terre sacrée, ne pas toucher de ses mains la figurine sacrée, ne pas frapper la femme enceinte, ne pas lever la main sur ses parents, ne pas altérer le code génétique de l'homme, etc...
Par extension, le sacré devient idée: ne pas porter atteinte à un principe, à une interdiction jugée de rang supérieur, comme par exemple la non discrimination ("touche pas à mon pote") ou le droit de grève, ou le service public.
Or, à aucun moment cette interdiction ne se manifeste dans cette forêt mystérieuse, par rapport à cette esprit qui l'habite, bien au contraire puisque ce qui est décrit dans les trois cas est un mécanisme de destruction ou d'altération: transformer de la forêt en champ cultivable, transformer un animal en aliment, transformer un corps humain en tout ce qu'on veut sauf un jaguar nu. Un tas cendre inoffensif serait très bien.
Donc clairement, vous pouviez faire l'économie du sacré dans ce texte sans le dénaturer, car le concept ne trouve pas à s'appliquer.
Et pour cause: comme vous le dites vous même l'esprit de la forêt n'est pas sacré, car il n'est pas transcendant.
C'est nous, Occidentaux pétris de culture religieuse, qui somme enclins à y voir du sacré, parce que l'on confond avec le magique, et ne pas voir qu'il n'y a justement pas transcendance.
Il y a peut être divinité, mais non transcendance. Quand dieu vit parmi les hommes, alors c'est un type comme nous. Si c'est un type comme nous,c'est plus un dieu. Pour nous, dieu, Dieu plutôt, c'est un concept précis: c'est une personne, c'est un créateur, il est omnipotent. Ces trois attributs génèrent la transcendance qui à son tour féconde l'esprit humain avec l'idée du sacré.
Sorti de ce modèle pour penser avec, on ne sait pas vraiment penser le sacré, sauf en le dégageant du religieux pour mettre l'homme à la place de la figure divine en s'appropriant un nouveau vocabulaire, sans pour autant changer le moindre ressort dans le mécanisme psychologique générant l'idée de sacré dans notre esprit.
Le sacré reste une interdiction de toucher à un truc qui nous dépasse, humain ou divin. On a même rajouter du naturel: les OGM, parce qu'ils sont perçus comme un trifouillage du code génétique sans qu'on mesure les conséquences, qui nous dépassent donc, est une forme de sacrilège.
Maintenant, c'est peut être l'acte même de destruction qui est sacré chez les Pataxo.
Dans le fond, voilà des gens qui pensent de façon assez détaillée à leur propre destruction. Ils sont méthodiques même: leur corps, les animaux et pour finir, la forêt qui je le suppose est leur habitat.
On peut même dire qu'ils s'ingénient à ne laisser aucune trace derrière eux. En tout cas pour leurs rites funéraires (dès qu'on alimente le grand cycle du carbone sans passer par la case "décomposition- les vers se vengent" c'est qu'on veut pas laisser de trace). Tout le contraire d'un pharaon qui laisse derrière lui un énorme tas de cailloux hyper bien organisé pour durer des siècles.
Je me posais d'ailleurs une drôle de question: n'y a t'il pas deux grands types de peuples, ceux qui laissent une trace et ceux qui n'en laissent aucune?
Et nous, à quelle catégorie on appartient?
En première analyse, on pense qu'on appartient à la première. Et si on appartenait à la seconde? Mieux que les Pataxo, je trouve qu'on pense de façon très détaillée à notre propre autodestruction. On la conçoit, on la prépare, on l'anticipe, on lui a même donné un nom depuis des lustres: l'Apocalypse.
Fantômette, à votre dico d'anglais: ça se dit comment en anglais?
C'est pas mignon ça?
Rédigé par : tschok | mardi 16 déc 2008 à 17:05
"Basiquement le sacré est une interdiction de toucher matériellement ou modifier la chose ou la personne sacrée: ne pas tuer la vache sacrée, ne pas fouler le sol de la terre sacrée, ne pas toucher de ses mains la figurine sacrée, ne pas frapper la femme enceinte, ne pas lever la main sur ses parents, ne pas altérer le code génétique de l'homme, etc... Par extension, le sacré devient idée: ne pas porter atteinte à un principe, à une interdiction jugée de rang supérieur, comme par exemple la non discrimination ("touche pas à mon pote") ou le droit de grève, ou le service public."
Mon cher Tschok, observez la manière dont procède votre raisonnement (vache sacrée -> femme enceinte -> touche pas à mon pote). Imaginez à présent que je me limite, pour interpréter la loi, à ceci: "qui vole un oeuf vole un boeuf". Que diriez-vous ?
Rédigé par : anthropopotame | mardi 16 déc 2008 à 17:30
Que vous êtes dans le vrai.
Rédigé par : tschok | mardi 16 déc 2008 à 17:40
Nan, je plaisante.
Je vous dirais que vous n'interprétez pas la loi, vous poser un simple adage qui renvoie à un problème beaucoup plus profond qui porte sur des questions comme: le changement de degré implique t'il un changement de nature? Ou bien: qu'est ce qui compte le plus, la transgression de la règle dans son principe (le vol) ou dans son résultat (le préjudice).
Avec Fantômette, nous avons longuement discuté d'un billet de 10 €...
Donc, vous avez un point d'entrée (vous êtes dans le vrai) parce que l'adage semble primitif mais recèle des problèmes fondamentaux.
En revanche vous êtes dans le faux lorsque vous vous auto limitez à cela.
C'est juste un point d'entrée, pas quelque chose qui vous permet d'analyser.
En clair, il ne faut pas prendre la porte qu'on peut ouvrir pour la pièce qui se trouve derrière.
Rédigé par : tschok | mardi 16 déc 2008 à 17:55
Bonsoir anthropopotame,
Si vous vous limitez à "qui vole un oeuf, vole un boeuf", le problème est que vous êtes simplement incomplet. En l'état actuel du droit, il faut préciser "qui vole un oeuf POUR LA DEUXIEME FOIS, vole un boeuf".
Rédigé par : Fantômette | mardi 16 déc 2008 à 17:55
"C'est juste un point d'entrée, pas quelque chose qui vous permet d'analyser"
Vous parlez d'or, et c'est là ce que j'entends vous faire comprendre. C'est comme si je vous parlais du fonctionnement du moteur à explosion et que vous me répondiez en parlant de tous les services que peut rendre une voiture. Je vous répondrais : oui, mais moi je parle du moteur à explosion. Et vous me diriez... ?
Rédigé par : anthropopotame | mardi 16 déc 2008 à 18:01
Euh...
Diesel ou essence?
Rédigé par : tschok | mardi 16 déc 2008 à 18:17
Bonsoir tschok,
Je commence par une parenthèse : vous aviez raison, c'est délicieux de disposer d'un interprète. :-)
Je n'ai pas mon dictionnaire d'anglais sous la main, je ne dispose actuellement que de mon seul code civil leque, après vérification, ne dispose d'aucune entrée polur "apocalypse".
Je ne crois pas que l'on puisse dire que le sacré renvoie nécessairement à un interdit.
J'y vois davantage l'idée de créer un lien particulier entre un groupe d'hommes et un lieu, un animal, un temps, etc... lien qui peut-être, paradoxalement, de l'ordre de la rupture (et là vous retrouvez votre interdit), ou pas (et là vous retrouvez le rite qui entoure l'accès à ce lieu, cet animal, ce temps, etc).
Et en parlant de temps, je me demande si la fort intéressante question que vous soulevez, relative à la différence entre les civilisations qui laissent une trace et celles qui n'en laissent pas, ne peut pas trouver au moins une partie de sa réponse dans le rapport que nourrissent ces civilisations avec le temps.
Je distingue deux catégories de temporalité, a priori : une temporalité circulaire et rythmée (les saisons, les lunes, le temps rituel) et une temporalité continue, la flèche temporelle classique qui nous entraîne du passé vers le futur, en passant par le présent - l'aspect intéressant de la chose résidant que ne faisant que passer dans le présent, on y demeure pourtant éternellement.
Bref.
Les deux temporalités existent pour tout le monde et un peu partout, bien entendu.
Mais pourrait-on imaginer que plus une civilisation s'envisage comme entraînée par la fuite du temps continu, et plus l'angoisse de passer son temps à passer (si je puis dire) lui fait laisser des traces derrière elle, comme un petit poucet qui sème ses miettes de pain, dans l'espoir vain qu'elles demeureront et l'aideront à retrouver son chemin ?
Et plus une société s'envisagerait comme entrainée par un temps cyclique, qui n'est qu'un éternel retour et un éternel recommencement, moins elle n'éprouve le besoin de laisser des traces pour un futur éventuel qu'elle n'imagine guère différent de leur actuel présent.
Donc, quelque peu paradoxalement, disparaitraient sans laisser de traces des civilisations qui n'ont pas suffisamment cru en leur fin, alors que laisseraient des traces derrière elles, précisément, les civilisations hantées par l'apocalypse.
Qu'en pensez-vous ?
Rédigé par : Fantômette | mardi 16 déc 2008 à 18:57
Les civilisations hantées par leur propre disparition ont tendance à vouloir laisser plus de traces, plus de monuments, etc. Ce faisant, elles puisent davantage dans les ressources naturelles et donc hâtent le processus - cf Ile de Pâques, le cas d'école pour toute réflexion à ce sujet :-(
Je suis jaloux parce que maintenant vous vous adressez directement à Tschok. Pourquoi celui-ci n'ouvre-t-il pas un blog?
Rédigé par : anthropopotame | mardi 16 déc 2008 à 19:15
Hum, fichtre, si vous êtes jaloux dès que je m'adresse directement à lui, vous n'êtes pas près de cesser l'être.
On adooooooore bavarder tous les deux, et toutes les juridictions de Paris et de sa périphérie redoutent désormais le jour où lui et moi nous affronterons de part et d'autre de la barre, un jour que nos textes sacrés ordinaux qualifient déjà de "jour sans fin", car en vérité, nos plaidoiries respectives ne connaîtront pas de limites.
Ceci dit, sentez-vous libre d'intervenir, même lorsque je m'adresse à lui, naturellement. Je n'ignore pas poster sur votre blog, et j'espère bien que vous lisez, au moins en biais, chacun des commentaires qui y sont édités.
Rédigé par : Fantômette | mardi 16 déc 2008 à 19:57
"Ceci dit, sentez-vous libre d'intervenir, même lorsque je m'adresse à lui"
Par quelle fatalité nos conversations s'acheminent-elles vers ce triste constat : "je vous laisse entre vous" ?
Rédigé par : anthropopotame | mercredi 17 déc 2008 à 16:45
Bon, bon, je vais sagement lire sans faire de com.
Dur, dur.
Ou bien alors tout petit.
Rédigé par : tschok | jeudi 18 déc 2008 à 11:29