Je sors des entretiens au CNRS, et ceci est ma 400e note.
J'ai eu le temps d'exposer ce que j'avais à exposer, tout s'est déroulé de manière cordiale, mais je sens bien que l'on m'a tendu une perche que je n'ai pas su relever.
Nous verrons. Je dirais 1 chance sur 10.
attends, pour ta première présentation (en étant en plus externe), si tu as un classement ce sera un signe fort d'intérèt. Ce qu'il faut que tu saches, c'est si tu connais directement quelqu'un dans la commission (ou qq'un qui connait et peut se renseigner) c'est comment ta présentation a été perçue. C'est la méthode la plus efficace pour modifier ton dossier/topo pour une candidature l'année suivante.
Bien entendu, je te souhaite de tout coeur d'avoir réussi l'OPA dès cette année !!
Rédigé par : Narayan | mardi 07 avr 2009 à 15:41
Ne vous decouragez pas, Antropopotame!
Mais ce principe acquis et accepte par tous qu'il faille necessairement faire le clown devant les commissions plusieurs annees de suite (aux frais du candidat...), assorti de diverses magouilles politiques pour avoir un retour et pousser le dossier un peu plus haut sur la pile est franchement penible.
Rédigé par : Aisling | mercredi 08 avr 2009 à 19:20
Bonjour Aisling. Voilà plusieurs fois que j'entends cela et j'avoue que j'ignorais totalement cet aspect des choses. Je les croyais plus simples.
J'aurais dû dire au jury qu'entrer au CNRS était un rêve d'enfant!
Rédigé par : Anthropopotame | mercredi 08 avr 2009 à 19:30
Aisling, sans vouloir défendre un système à bout de souffle, c'est malheureusement le résultat de la pénurie de poste de ces dernières années (et quand je dis "dernières" il faut lire au moins 15 ans... ).
Quand en plus, on ne dispose que de 15 à 20 mins pour juger quelqu'un, il est clair qu'on a tendance à regarder l'évolution sur plusieurs années (au moins 2). Cela dit, les concours DR ne peuvent être comparés aux concours CR, ne serait-ce que parce que la majorité des candidats DR sont déjà dans la maison.
C'est pourquoi il est plus fréquent en DR qu'en CR de parvenir à se classer dès la première année (du moins pour ceux de l'intérieur).
Cela dit, il y a toujours le facteur "chance" qui peut intervenir, j'en suis la preuve!
Rédigé par : Narayan | jeudi 09 avr 2009 à 08:56
1/3 de chance, 1/3 de politique et 1/3 de competances, la recette a la vie dure... Je n'ai pas d'alternative ideale de recrutement a proposer, je me contente d'observer que le 1/3 politique fait largement ecran devant les deux autres, du moins dans les cas de recrutements que je connais ou les gens finissent par rentrer (au hasard, dans leur labo de these) apres forces tentatives en 1ere, 2eme, 3eme annee de post-doc. Dans le meilleur des cas. La penurie de postes est effectivement un facteur majeur dans cette situation - le probleme c'est qu'on cherche encore les alternatives viables, parce que se pointer dans le prive avec une these et quelques annees de post-docs derriere, les echos relevent du mauvais cliche...
Rédigé par : Aisling | jeudi 09 avr 2009 à 17:27
Aisling, je crois bien que nous avons déjà eu cette discussion chez moi et ailleurs ;-)
Je ne sais pas (plus?) dans quelle discipline tu es, ni de quelle section tu dépends, mais le cliché "recruté dans son labo de thèse" n'est plus de mise depuis belle lurette dans les commissions que je fréquente (fac ou cnrs). Cela dit, il semble donc que la tradition ait la peau dure ailleurs...
Rédigé par : Narayan | jeudi 09 avr 2009 à 19:17