Discutant avec un ami breton, j'ai soudain été illuminé à l'idée que la Bretagne serait le lieu idéal pour ouvrir une ferme eugéniste.
D'abord, la Bretagne a, depuis trente ans, une tradition bien ancrée d'élevage industriel.
D'autre part, la quête de gens beaux est devenue plus effrénée encore que celle de jambon, et il serait utile de proposer à cette région sinistrée par ses porcs de se reconvertir dans l'humain.
Les débouchés sont nombreux: je ne pense pas uniquement aux agences de mannequins, mais aussi aux professions en vue que sont le journalisme, la chanson, et le monde nébuleux des hôtes et hôtesses d'accueil. Les produits d'une telle ferme trouveraient facilement acquéreur, et je n'ose imaginer les juteux contrats que signeraient des sociétés de production telles qu'Endémol, en panne de candidats pour sa télé-réalité.
Certes, l'eugénisme est condamné de toute part. Mais il revient par de multiples fenêtres, et il me semble que la création de quelques emplois justifie que le dossier soit constitué et présenté aux autorités compétentes. Surtout si nous optons pour des toilettes sèches et des panneaux solaires. Qui veut en être?
c'est effectivement une reconversion possible pour quand le CNRS m'aura viré
Rédigé par : Narayan | mercredi 17 nov 2010 à 22:23
pour quand ??? mais je rêve, quel est ce massacre grammatical ?
Il faut bien entendu lire "lorsque", les lecteurs auront corrigés d'eux même (enfin j'espère ...)
Rédigé par : Narayan | mercredi 17 nov 2010 à 22:25
je ne discerne point la faute, va en paix!
Rédigé par : anthropopotame | mercredi 17 nov 2010 à 22:35
"pour quand" est un bel anglicisme, Narayan tu lis trop mon blog ;) C'est exactement le genre de truc qui rend mes parents fous, quand je leur cause...
Moi je trouve plutôt que tu devrais bosser sur les implants de cerveaux. J'en aurais besoin d'un nouveau et qui marche mieux que l'actuel steuplait...
Rédigé par : Dr. CaSo | mercredi 17 nov 2010 à 22:37
J'en suis.
Comment procède-t-on ? On produit sur commande (et pré-paiement) ou on produit puis on propose sur le marché? La première solution demande certes moins d'investissement financier, la deuxième fait plus maître du monde et quoiqu'il arrive, je pense qu'on peut escompter un énorme succès : à nous la trulbute !
Tiens tiens, je deviens cupide...
A nous le sauvetage économique, social, écologique etc...de la Bretagne!
Rédigé par : beljame | mercredi 17 nov 2010 à 22:42
Tout dépend, Beljame. Vous situez-vous du côté de l'administration ou de la chaîne de production? Car évidemment il nous faudra recruter quelques volontaires en guise de souche.
Rédigé par : anthropopotame | mercredi 17 nov 2010 à 22:52
Je pense pouvoir assurer quelques tâches administratives, au début, et puis hop ! ni vue ni connue, mais bien placée pour accéder au coeur de la chaîne de production, je fais don de moi-même et me voilà souche! Car j'ai à coup sûr des atouts (plus ou moins vendeurs, d'où mes stratégies d'infiltration).
Rédigé par : beljame | mercredi 17 nov 2010 à 23:21
C'est une affaire qui roule, donc :)
Rédigé par : anthropopotame | mercredi 17 nov 2010 à 23:41
Avez-vous un specimen de ce qu'il ne faut pas devenir ?
je peux être utile aussi. :)
Rédigé par : nonos | jeudi 18 nov 2010 à 06:56
La Bretagne ? Les jambonneaux ! Les gens beaux, non.
Rédigé par : JX75 | jeudi 18 nov 2010 à 07:33
Mon cher JX, mon objectif est que notre petite entreprise soit rapidement opérationnelle. or la Bretagne possède les infrastructures, et surtout dispose d'un double savoir-faire: en termes de technique d'élevage, d'abord ; et ensuite en termes d'acceptation passive de toutes les nuisances provoquées par nos effluents.
Ce sera donc, au choix, la Bretagne ou la Chine! (encore que le Gange et le Brahmapoutre aient une capacité remarquable d'absorption des polluants).
Rédigé par : anthropopotame | jeudi 18 nov 2010 à 07:47
En 1960, une fontaine miraculeuse en Bretagne était une fontaine dont le saint rendait les femmes fécondes (ou les empêchait d’avoir des gosses, c’est selon).
En 2010, une fontaine miraculeuse en Bretagne est une fontaine dont l’eau n’a pas de nitrates.
Rédigé par : JX75 | vendredi 19 nov 2010 à 18:22
"l'acceptation passive de toutes les nuisances" n'est certainement pas un savoir-faire breton!
Vous connaissez sans aucun doute Plogoff.
La Bretagne, c'est un peu plus que ses légendes...
Le problème des nitrates en Bretagne n'a rien à voir avec la Bretagne mais résulte de la mise en place d'une agriculture d'après guerre.
Je peux vous garantir que le savoir faire d'un petit agriculteur breton ne fait pas le poids face à une armée d'ingénieurs agronomes !
À qui est la faute? A l'agriculteur qui se plie ou à ceux qui ont déployé cette agriculture inustrielle?
Pensez-vous vraiment que le problème de la Chine soit la passivité des Chinois!!!
Rédigé par : Guga | samedi 27 nov 2010 à 19:56