Réunion à Neverland hier. On soulevait la question de l'évaluation des enseignements par un questionnaire à traitement informatisé.
La discussion s'est immédiatement enflammée. Impossible d'en revenir à une évaluation objective de cette tentative d'évaluation. La méfiance est immense à l'égard du contrôle qu'exercerait l'administration d'un côté, et du pouvoir accordé aux étudiants de l'autre.
Etrangement, les étudiants eux-mêmes (qui bénéficient du droit de vote en réunion), ont refusé de s'accorder ce droit. J'ignore si c'était pour eux une façon de se montrer responsable.
Pourtant, les évaluations sous forme de bouts de papier sont plus compliquée à traiter et partent souvent dans tous les sens. Un ensemble de questions claires et harmonisées permet de se faire immédiatement une idée de ce que les étudiants apprécient ou reprochent à un cours. Plus généralement, on peut déplorer la dérive quantitative dans la gestion des enseignements de l'université, mais les proclamations de principe sur l'importance de tel ou tel type d'enseignements deviennent de moins en moins audibles, surtout quand nos effectifs diminuent de 10% par année.
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