Comme j'envie Narayan qui partira quinze jours !
Hébété, les yeux explosés par tous les rapports que je dois lire pour comprendre, enfin, ce qu'il en est de la biodiversité en France, j'alterne siestes et épisodes d'angoisse.
Le pire est le matin au réveil: je songe au Brésil où je pars en août, à la Grèce où M. la Jolie voudrait que nous fassions un saut, et je me renfrogne, et je pense: Mon Dieu ! Accordez-moi de vivre à la campagne et de ne plus jamais entreprendre le moindre voyage !
L'arrêt du tabac doit être pour quelque chose dans cet accablement matinal. La moindre obligation se mue en poids de plusieurs tonnes posé sur ma poitrine.
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