Voilà un ouvrage tout à fait nécessaire:
VILLENEUVE C., 1983, Les animaux malades de l’homme ? Québec
Science
Voilà un ouvrage tout à fait nécessaire:
VILLENEUVE C., 1983, Les animaux malades de l’homme ? Québec
Science
Et voilà, je m'apprête à échanger mon vieux canapé-lit IKEA contre un canapé BZ tout confort. Sauf que...
Humeur de chien en ce moment. L'arrêt du tabac n'était pas une si bonne idée. Un peu plus d'un mois déjà que je me sens l'âme d'un dictateur, prêt à enjoindre aux femmes au rire vulgaire de se faire opérer des cordes vocales, aux amateurs d'iPod de baisser le son ou de se faire trépaner, et j'envisage même d'acheter une corne de brume pour la déclencher aux oreilles de klaxonneurs impénitents.
Une plaisanterie qui circule au Brésil raconte que lorsque les cosmonautes américains sont arrivés sur la Lune, ils y ont rencontré une famille de Maranhenses récemment installés.
Votre serviteur est d'une humeur massacrante, et cela fait plus d'une semaine que je rumine des notes vengeresses contre tel conducteur ou tel restaurant.
Ce doit être l'effet de ce phénomène bien connu des chercheurs ayant franchi l'HDR et connaissant dès lors d'étranges changements neuronaux: l'hachdéairopause, qui m'atteint de plein fouet.
Petit exemple: me voici pestant sous ma douche. Comme je ne sais plus au juste contre quoi je peste, je m'accorde une pause réflexive. Et je me rends compte que je peste pour la raison suivante: je devrais être en train de faire un footing (selon le programme établi par M. la Jolie) mais la session d'hier a été si horrible que je n'ai même pas songé à m'y replonger.
Voyez plutôt: ou bien je me lève à 6h du mat et fends la brume de Paris assoupi (cf notes précédentes) ou bien je choisis un autre horaire, mais il faut dès lors que je prenne le vélo, m'éloigne un peu, avec quelques inconvénients logistiques (pas possible de prendre un pull, il faut emporter les clés + les clés du vélo, etc).
Je croyais hier avoir trouvé la solution miracle: aller courir au Jardin des Plantes. Pas trop loin de chez moi, et en fin de matinée je croyais que la circulation serait faible, et donc le taux de CO et CO2 également.
Pas du tout. Des milliers de voitures s'engageaient sur le Pont d'Austerlitz, toutes, toutes, toutes comprenant seulement le conducteur, et aucun passager. Que faisaient-ils tous au Pont d'Austerlitz un jeudi à 11h du matin !!!????!!???
Je badigeonne mes bronches de goudron et vaille que vaille je parviens à l'entrée du jardin des Plantes, j'attache mon vélo et je me lance dans le froid piquant. Et pas de chances: des camions partout, circulant à 10 à l'heure pour ne pas effrayer les groupes scolaires de mini-humains.
Camions portant des feuilles, camions portant du lisier, camion portant des grilles métalliques, camions portant du sable et des déchets: deux camions par allée, et des chemins barrés, etc. Après une demie-heure de ce régime j'ai senti des aiguilles m'entrer dans les poumons. Je me suis demandé si les oiseaux ne pourraient pas, d'une manière ou d'une autre, chanter plus fort, et si le Créateur qui a l'oeil sur tout (et donc l'oreille également) ne pouvait manoeuvrer sa console universelle, pousser le volume merle/rossignol et faire taire un instant les hommes.
A propos de la future conférence internationale sur le climat, qui se tiendra à Copenhague, un des principaux journaux brésiliens, O Estado de Sao Paulo, propose un dossier explicatif.
Comme j'envie Narayan qui partira quinze jours !
Hébété, les yeux explosés par tous les rapports que je dois lire pour comprendre, enfin, ce qu'il en est de la biodiversité en France, j'alterne siestes et épisodes d'angoisse.
Le pire est le matin au réveil: je songe au Brésil où je pars en août, à la Grèce où M. la Jolie voudrait que nous fassions un saut, et je me renfrogne, et je pense: Mon Dieu ! Accordez-moi de vivre à la campagne et de ne plus jamais entreprendre le moindre voyage !
L'arrêt du tabac doit être pour quelque chose dans cet accablement matinal. La moindre obligation se mue en poids de plusieurs tonnes posé sur ma poitrine.
M. la Jolie m'a emmené voir l'exposition de Patrick Zachmann, "Ma proche banlieue", à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration (ex-musée des arts africains et océaniens, Porte Dorée). Nous en avons profité pour visiter également l'exposition permanente.
Je lis l'excellent essai de Bertrand Méheust, La Politique de l'oxymore, publié cette année aux Empêcheurs de penser en rond.
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